eeePC d’Asus

J’ai eu la chance d’acquérir le 23 janvier un Asus eeePC.

Je dis “la chance” car je sais que beaucoup de gens ont eu, et on encore, du mal à se le procurer dans des conditions correctes. Pour ma part je me suis simplement rendu dans mon espace SFR le jour de la sortie à l’ouverture de la boutique. Après une demi-heure d’attente j’ai pu prendre le dernier eeePC en stock (il y en avait deux) sans abonnement au prix de 298 euros et sans aucune difficulté de la part du vendeur.

Premier bilan après un mois d’utilisation.

Impression générale

Pour commencer quelques commentaires sur la machine.

On est d’abord vraiment surpris par la taille et l’encombrement. Je m’attendais à quelque chose de petit mais quand on l’a dans les mains c’est bluffant.

Contrepartie à cette taille, l’écran est également petit. Mais là aussi je suis agréablement surpris car à l’usage on s’y habitue très bien et c’est largement suffisant pour la plupart des usages. Bien sûr si on travaille dessus toute la journée il faut mieux le brancher sur un écran externe pour plus de confor, via la classique prise vga.

Pour le clavier je dirais globalement la même chose, petit mais utilisable pour les usages courants.

Pour la connectique et accessoires la machine est pourvue de tout ce qui faut : 3 ports usb2, ethernet et RJ11, micro et casque, webcam, port de carte SD, et bien sûr le wifi. Enfin la pochette livrée de base est très pratique et constitue un plus très sympathique pour une machine à moins de 300 euros.

La batterie est une 6 cellules et fournie une bonne autonomie, environ 3h selon l’usage, comparable à la plupart des ultraportables. Cependant pour un ordinateur sans disque dur, sans disque optique et avec un petit écran on pourrait imaginer aller plus loin en terme d’autonomie. J’attends donc avec impatience les tests sur les batteries de voyage 9 cellules qui devraient être bientôt disponibles.

Seul ombre au tableau, je trouve que l’eee est assez chaud. Pas plus que mon ultraportbale mais je continue à penser que pour des machines qui sont destinée à être souvent posées sur les genoux le niveau de châleur est élevé. En utilisant la pochette comme support cela permet de réduire cette nuisance. En revanche la machine reste peu bruyante, voire presque inaudible. Encore un bon point.

L’OS par défaut

L’eee est livré avec un système d’exploitation Linx sur mesure. Pour être plus précis c’est une distribution Xandros basée sur Debian.

Le fait que l’eee tourne sous Linux a été une de mes principales raison d’achat. J’utilise presque exclusivement des OS Linux depuis plus de trois ans et je dois dire que c’est un vrai bonheur de n’avoir rien à installer, d’avoir tout qui fonctionne “out of the box”, du wifi aux touches de fonctions, en passant par la mise en veille ou le lecteur de carte SD.

A ce titre je trouve que l’eee constitue une machine parfaite pour le débutant Linux. D’entrée tout fonctionne que ce soit au niveau matériel ou logiciel (flash, mp3, java).

Première impression sur cet OS : le temps de boot est impressionnant. En quelque secondes on se retrouve sur un bureau utilisable et on peut commencer à travailler. Ca vaut le coup de l’allumer pour relever ses emails si on a deux minutes devant soi. L’usage de l’eee en mobilité en sort renforcé.

Deuxième impression : l’interface est plutôt réussie et adaptée à la taille de l’écran. Ce n’est pas vraiment beau mais c’est assez bien fait et le débutant sous Linux ne sera pas déboussolé. En revanche l’utilisateur expérimenté se sentira vite limité par cette interface un peu enfantine.

Un mode expert, avec une interface KDE classique, est également disponible. Mais dans un premier temps je compte plutôt rester sur l’interface easy en l’adaptant à mes besoins. Ce qui ne m’empéchera pas de tester d’autres OS via une carte SD.

Laisser un commentaire